Résolution de problèmes : faire l’état des lieux

RESOLUTION DE PROBLEMES : FAIRE L’ETAT DES LIEUX.
Lorsque je suis appelé pour une mission de résolution de problèmes sur un équipement industriel, la première chose que je fais est de me faire expliquer le fonctionnement de l’équipement. Je demande à un cadre de m’expliquer le fonctionnement de l’équipement en détail poste par poste. Je lui demande également de m’expliquer les problèmes rencontrés et l’historique de la machine. En me renseignant sur l’historique je cherche surtout à savoir si le problème a toujours existé et le cas échéant quelles ont été les modifications effectuées avant l’apparition du problème. Puis, sans tout reprendre à zéro, je demande son avis à un opérateur.

La deuxième chose que je fais est de demander le journal de production et de consigne. Et là je suis souvent surpris d’apprendre que ce journal n’existe pas ou n’est pas tenu à jour et ce alors que des problèmes récurrents perturbent la production.
Ensuite je prend la main.
Si le journal n’existe pas je le crée : on doit y inscrire les incidents, les remèdes apportés, les changements d’outillages, les réglages, les changements de production, et toust les évènements notables qui se sont produits sur l’équipement. Ces informations doivent bien sur être horodatées et sans que cela soit considéré comme du « flicage » elle doivent également être signées de manière à pouvoir interroger la personne témoin si les informations sont insuffisantes.
Si possible, on réalise une modification du programme automate de manière à sauvegarder les temps d’arrêt, de marche, de marche dégradée ou d’attente matière ou composants, une surveillance des cadences peut également nous apporter des éléments importants.
Puis on redémarre la production avec les modifications et les nouvelles consignes.
A partir de ce moment là, on recueille les informations qui pourront être analysées.
Pendant ce temps je vais consulter les documents disponibles sur l’équipement (en restant à proximité). Je demande également à être prévenu à chaque incident. Mais pour l’instant je ne fais qu’observer.
Selon la cadence machine et la fréquence des incidents, au bout de quelques heures ou quelques jours, j’ai suffisamment d’informations pour commencer l’analyse.